L’emploi apparaît aujourd’hui clairement comme la question prioritaire pour une majorité de citoyens. Or aucun parti n’apporte aujourd’hui de réponses en mesure d’enrayer l’explosion du chômage. En particulier, le secteur public, représentant pourtant 20% de l’emploi, n’est jamais considéré comme un débouché possible, alors que les besoins sont immenses.Au contraire, les suppressions de postes de fonctionnaires continuent à être présentées comme un remède au déficit public, ignorant les conséquences sur l’emploi. Pourtant, certains économistes considèrent que l’Etat pourrait être employeur en dernier ressort, assurant ainsi une garantie de l’emploi.
Le PG lui même reste très défensif sur cette question, ne présentant jamais la création d’emplois publics comme une solution au moins partielle au problème du chômage et se contentant de compenser les suppressions de postes menées au cours des dernières années.
Face à ce constat, ce texte, soutenu par plusieurs comités et par des membres de la Commission Economie, avait fait l’objet d’un amendement proposé lors du dernier Congrès de 2013. Il a été rejeté non sur le fond, mais parce qu’il était considéré comme trop programmatique pour un texte de Congrès.
Néanmoins, le programme doit évoluer et être débattu collectivement. C’est pourquoi nous proposons de faire de ce texte une résolution en CN afin de devenir un élément programmatique prioritaire, en le soumettant éventuellement à un vote si, dans cette phase de débats préparatoire, des positions divergentes non réconciliables apparaissaient.
Nous invitons donc les adhérents et les comités à réagir à ce texte en le commentant.
Des textes complémentaires sont disponibles sous la rubrique contributions/Politique de l’emploi.